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Parution le 21/03/ 2016
153 x 220 mm, 480
p.

Index

ISBN  978-2-916120-06-5

34 €

Un rayon d’intense obscurité

Ce que Bion a légué à la psychanalyse

James S. Grotstein

Traduit de l’anglais (États-Unis) par le Groupe de travail Bion

Analysant de Wilfred Ruppert Bion à
Los Angeles dans les années 1970, James Grotstein a beaucoup contribué à la diffusion et au développement de l’œuvre du psychanalyste britannique. Dans cet ouvrage, l’exégèse la plus détaillée qu’il en ait donné, il propose une plongée singulière dans la métapsychologie bionienne. La rêverie, les transformations, la relation contenant-

contenu, les pensées sans penseur, la Grille ou la fonction-α sont mis au travail dans une synthèse originale au style très personnel.

Le Bion “mystique”, postkleinien, y est pris très au sérieux. En mobilisant son expérience sur le divan de Bion, Grotstein fait resurgir au cœur de
sa connaissance encyclopédique d’une

œuvre souvent mal comprise la

proximité émotionnelle qui le liait à son auteur – une façon de poursuivre,au-delà du deuil, le dialogue avec son ancien analyste et ses concepts.

Fidèle à l’injonction reçue de Bion lui-même, Grotstein prête ainsi une attention soutenue à ses propres réactions aux idées bioniennes et nous livre là un document passionné : le “journal intime de [sa] lecture de Bion”. 

Le Groupe de travail Bion est composé de Pierre-Henri Castel, Véronique Godfroy, Alain Le Ciclé, Benjamin Lévy, Arthur Mary,
Mathieu Rigo, Isabelle Robert, Thierry de Rochegonde et Ana de Staal.

James S. Grotstein (1925-2015),

est une figure psychanalytique incontournable de la seconde moitié du XXe siècle. Psychiatre et psychanalyste membre de la Société psychanalytique de Los Angeles, sa lecture à la fois savante et personnelle des pensées de Wilfred R. Bion (dont il fréquente le divan dans les années 1970) et de Melanie Klein lui vaudront la reconnaissance de la communauté psychanalytique internationale. 

Marqué par l’œuvre de William R. D. Fairbairn, entretenant des échanges vivants avec Herbert Rosenfeld, Frances Tustin, André Green, Otto Kernberg ou Ignacio Matte Blanco, ce promoteur de la pensée kleinienne en Amérique nourrira
à son tour, de ses recherches,
des auteurs aussi créatifs que Thomas Ogden ou Antonino Ferro.

 

En une douzaine d’ouvrages
– dont 
Splitting and Projective Identification (1985), The Borderline Patient (1987) ou Fairbairn and the Origins of Object Relations(1997) – et une centaine d’articles, il introduira des conceptualisations innovantes telles la “ transidentification projective”, tentera d’établir des ponts entre l’ego-psychology américaine et la théorie britannique des relations d’objet, proposera une recontextualisation de la notion freudienne de névrose infantile…
 

Un rayon d’intense obscurité est son premier livre publié en français.

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