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Une introduction partisane

Parution le 14/04/2017
153 x 220 mm, 106
p.

Illustré

ISBN 978-2-916120-75-1

12 €

L'Évidence, le vide, la vie

La photographie face à ses lacunes

Pauline Martin

La photographie a longtemps été envisagée comme la saisie d’un instant aussitôt passé, dont la trace ouvre sur un deuil sans nom.

Sa force d’évidence, et la mélancolie
que suscite l’image d’une présence jadis atteignable, ont été au cœur des réflexions sur le médium tout au long
du XXe siècle.

La photographie avait pour mission de décrire le réel, de documenter le monde, d’en témoigner, tout en laissant place
à une critique de la représentation. 

Les pratiques de certains artistes contemporains engagent aujourd’hui une autre pensée de la photographie. 
En évidant pour partie ou entièrement les tirages de leurs référents, en effaçant

et en trouant le papier, en soulignant laconcrétude du numérique, de telles œuvres font de la matérialité de l’image le moyen de sa réinscription dans la vie : non pas seulement celle « qui-a-été », si chère à Roland Barthes, mais notre vie à nous de spectateurs endeuillés, surveillés, et susceptibles pourtant aussi de nous émouvoir et d’agir.

77 illustrations en couleurs  de 15 photographes contemporains : Simon Rimaz, Martina Bacigalupo, Aliki Braine, Bill McDowell, Miguel Rothschild, Cai Dongdong, Hans-Peter Feldman, Mishka Henner, F&D Cartier, Simon Roberts, Corinne Vionnet, Laurent Knopf,
Eric Baudelaire, Rebecca Bowring, Joachim Schmid.

Ouvrage réalisé en collaboration avec l'équipe du musée d’Art de Pully (Suisse), à l'occasion de l'exposition Évidences du réel. La photographie face à ses lacunes , du 16 février au30 avril 2017).

Pauline Martin

est commissaire d’expositions au musée de l’Élysée, à Lausanne.
En tant que curatrice indépendante, elle a organisé de nombreux événements, parmi lesquels l’exposition 
Évidences du réel (2017), au musée d’Art de Pully, dont cet ouvrage précise et prolonge les préoccupations. Elle est l’auteur, avec Maddalena Parise,
de 
L’Œil photographique de Daniel Arasse (2012).

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